le Patriarche Chaldéen à Paris : des mots forts!

Citations de Sa Béatitude Sako à la conférence de presse à l'Oeuvre d'Orient le vendredi 16 mars 2018 :

- C’est facile de faire la guerre, mais après il y a la misère. Nous avons besoin de la Paix. Sans Paix, il n’y a pas de vie. C’est seulement à travers le dialogue que l’on peut résoudre les problèmes, pas par la confrontation.
- les gouvernements du monde entier ne doivent pas raisonner qu’en terme économique, mais penser aux personnes humaines.
- en Irak ou en Syrie, nous ...ne sommes pas des réfugiés. C’est notre terre.

- la plaine de Ninive est séparée entre le gouvernement central et le gouvernement du Kurdistan : nous voulons qu’elle soit réunifiée, comme en 2003.
- Chacune des constitutions doivent être basées sur la citoyenneté. : la priorité n’est pas la religion pour un pays.
- malheureusement, la violence est dans le fondement de la culture de notre pays. C’est l’Etat qui doit protéger tout la population. Pas une milice communautaire.
- il faut une nouvelle culture adaptée à notre monde actuel. Mais pas celle du Ier siècle (pour les chrétiens) et ni celle du VIIe siècle (pour les musulmans). Pour l’Islam : il faut une réforme, comme les chrétiens l’ont faite.
- La religion est un sujet personnel entre moi et Dieu. Une relation d’amour et de foi.
- c’est bien de garder le patrimoine chrétien, mais il faut que ce patrimoine soit celui d’une communauté locale vivante : avec une liturgie, une langue...
- le Pape François est proche de nous. Il nous comprend. Il nous parle très fraternellement. L’Eglise a une influence morale, pas politique.
- Les gens attendent beaucoup de l’Eglise. Mais l’Eglise ne peut pas faire de miracles !
- il faut nous aider à reconstruire les villages de la plaine de Ninive et Mossoul détruit par Daech. Il faut donner aux institutions d'Eglise. car on est sur que l'aide arrive bien sur place.
- La France est le pays qui connait le mieux le Moyen Orient. La France a un devoir moral d’aider. Mais il est « un peu timide », au point du vue du Patriarche Sako.