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dimanche 31 mars 2024 - 9h30
« Zahlé, la ville message »
La ville de Zahlé est la seule ville 100% chrétienne du Liban. Elle est la porte d’entrée de la plaine de la Bekaa.
Ici, on entend les clochers des 48 églises se répondre à l’heure de la Messe ou de l’angélus. La ville est une mosaïque de communautés chrétiennes, qui vivent une véritable communion entre elles.
Si au XVIIIe siècle, les habitants sont principalement des grecs catholiques ou orthodoxes, la ville a été une terre d’accueil pour les maronites, puis une terre de refuge pour les communautés arméniennes, chaldéennes et syriaques, toutes rescapées du Génocide de 1915.
Pour les habitants, l’histoire de la ville est une succession de miracles de la sainte Vierge.
A travers les lieux saints, les écoles catholiques, les différentes paroisses, on découvrira un vivre ensemble exceptionnel. Les communautés monastiques et missionnaires sont nombreuses. Des figures de sainteté sont nées et ont grandi à Zahlé dont Abouna Béchara, le moine grec catholique basilien salvatorien.
Jean-Paul II parlait du Liban, comme d’un pays « message ». Ici le message n’est pas la mixité interreligieuse, mais un vivre ensemble paisible entre chrétiens : Zahlé est la ville message !
Avec la participation de mgr Ibrahim (évêque Melkite), mgr Joseph (évêque Maronite), mgr Justinos (évêque Syriaque Orthodoxe), Nevine Hage Chahine (auteur de « c’était Zahlé »), père Georges Maalouf (ND du Séisme), père Nicolas Saghbini (Basilien Salvatorien), Sandra Jraijiri (Table de Cana), père Elie Kassouf (hopital Tel Chiha), père Charbel Ouba (Basilien Chouerite), père Charbel Daoud (Antonin Maronite).
Documentaire écrit par Thomas Wallut et Guillaume Juherian. Réalisation : Guillaume Juherian.
pour aller plus loin
"c'était Zahlé" de Carlos et Nevine Hage Chahine (disponible ICI)
dimanche 3 mars 2024 - 9h30
« Melkites : le choix de Rome». Commémoration des 300 ans du rétablissement de la communion des Melkites avec Rome
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Il y a 300 ans une partie de l’Eglise Grecque Melkite orthodoxe d’Antioche a fait le choix de se remettre en communion avec Rome. Cette Eglise, qu’on appelle - Grecque Melkite Catholique - a souhaité retrouver l’unité avec le siège de Pierre (le pape).
Pourquoi cette Eglise a fait le choix de Rome (quitte à diviser l’Eglise Antiochienne) ? Comment s’est déroulé le rétablissement de la communion ? Qu’est ce qui a changé pour le clergé et les fidèles ? Quel est le « climat » œcuménique aujourd’hui ?
300 ans après, le Patriarche Absi est venu à Paris pour célébrer une Divine Liturgie. De nombreux fidèles étaient présents, ainsi que des représentant des Eglises Orientales Catholiques et Orthodoxes en France. C'est aussi l'occasion de s'interroger sur l'identité et de redécouvrir l'histoire de l’Église.
Avec la participation du père Rami Wakim (Patriarcat Grec Melkite Catholique), Bernard Heyberger (historien) et Aurélien Girard (historien).
Emission du dimanche 3 mars 2024 - 9h30 - France 2 – présentée par Thomas Wallut, réalisation : Fred Nony
toutes les Eglises ne suivent pas le même calendrier
Pourquoi deux calendriers : « grégorien » et « julien » ?
S’il existe un seul calendrier civil pour toute la planète depuis le début du XXe siècle, dans la tradition des Eglises chrétiennes deux calendriers « cohabitent ».
En effet, jusqu’à la fin du XVIe siècle, le monde civil et le monde chrétien suivaient le calendrier « Julien » introduit par l’empereur Jules César en 46 avant Jésus Christ. Il remplaçait l’ancien calendrier « romain républicain » (dont l'origine est située en 753 avant Jésus-Christ, date de la fondation de Rome.).
Depuis l582, le calendrier « grégorien » a été introduit par le pape Grégoire XIII.
Pourquoi un pape a-t-il changé le calendrier ?
Le calendrier « Julien » est un calendrier solaire, mais dans sa composition, il ne reflétait pas correctement le suivi des planètes et surtout du soleil.
C’est cependant indispensable pour déterminer la date de la fête de Pâques. Pâques est célébré le dimanche qui suit la première pleine lune du printemps. La définition a été établie par le Concile de Nicée en 325 : « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. ». Ceci revêt aussi une symbolique importante car le Résurrection du Christ est la victoire de la lumière sur les ténèbres : et donc une nouvelle lune est importante. De plus, le Christ respectait la Tradition juive, et donc a célébré avant sa mort et sa Résurrection le repas de la Pâque juive. La date mobile, elle aussi, tombe à la première pleine lune après l’équinoxe de printemps.
Dans le calendrier « julien », la durée de l'année des saisons choisie par Jules César était de 365,25 jours exactement. Or, la durée de l'année des saisons réelle est de 365,2422 jours, donc une durée plus courte.
L'erreur d'origine de Jules César était imperceptible sur une année, mais elle avait donné un décalage de dix jours sur quinze siècles et les fêtes se produisaient de plus en plus tôt dans la saison. Au XVIe siècle, le retard du calendrier julien sur le Soleil, atteignait donc 10 jours.
Que se passa-t-il en 1582 ?
Pour corriger cela, le pape Grégoire XIII a décidé de supprimer dix jours d'un coup : du jeudi 4 octobre 1582 dans le calendrier « julien », la date du calendrier est passée directement au vendredi 15 octobre 1582 dans le calendrier « grégorien ».